Recruter des profils tech en Vendée : défis réels, solutions locales

La Vendée attire de plus en plus d’entrepreneurs du numérique. Qualité de vie, environnement propice, dynamique collective : les signaux sont au vert. Mais sur certains postes très tech, les entreprises doivent encore faire preuve d’ingéniosité. Décryptage d’un défi bien réel et des pistes concrètes qui émergent sur le terrain.

Entreprendre ici, oui. Recruter tech, parfois plus compliqué.

Créer une boîte tech en Vendée, c’est souvent un choix raisonné autant qu’un choix de cœur : infrastructures solides, écosystème bienveillant, cadre de vie apaisant. Mais lorsqu’il s’agit de recruter certains profils techniques très spécialisés (développeurs back-end, data analysts, architectes cloud, DevOps) le constat revient souvent : la ressource locale ne suffit pas toujours.

Ce n’est pas un “problème vendéen”. C’est une tension nationale. Mais elle se fait davantage sentir hors des métropoles, là où le nombre de candidats est mécaniquement plus restreint. Et où le lien entre les entreprises et les filières de formation reste encore à densifier.

Les boîtes locales s’adaptent 

Face à cette réalité, les entreprises de l’écosystème ne baissent pas les bras. Au contraire, elles innovent aussi dans leur manière de recruter.

Voici ce qu’on voit émerger :

• Formations internes pour faire monter en compétences des profils déjà en poste ou en reconversion.
• Ouvertures à des modèles hybrides, avec des salariés ou freelances à distance, mais ancrés dans la culture de la boîte.
• Réécriture des offres pour mieux valoriser les projets tech locaux, trop souvent présentés de façon générique.
• Collaboration entre voisins : mutualisation de contacts, cooptations, échanges d’expériences sur ce qui fonctionne (ou pas).

Des signaux encourageants

Le tableau n’est pas figé. Plusieurs tendances donnent de l’élan à l’écosystème tech vendéen :

• L’arrivée de formations nouvelles (bootcamps, formation continue, modules en ligne ancrés localement).
• Le retour de Vendéens·nes formés ailleurs, séduits par la promesse d’un emploi porteur sans renoncer à leur mode de vie.
• Une meilleure mise en visibilité des projets tech du territoire ( merci la French Tech Vendée :) ) 
• Le soutien croissant des collectivités pour structurer la filière numérique localement.

Et maintenant ? Un défi collectif

Ce défi du recrutement tech n’est pas une fatalité. C’est un chantier de fond, que d’autres territoires ont déjà entamé et que la French Tech Vendée peut contribuer à fédérer.

Créer une base de retours d’expérience, mutualiser les contacts de recruteurs, recenser les besoins concrets auprès des écoles, valoriser les parcours atypiques… tout cela peut faire la différence.

Parce que ce n’est pas en criant qu’on manque de talents qu’ils arriveront.
Mais en créant les conditions pour qu’ils aient envie de nous rejoindre.

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