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"Madeleine de Pro" : La parole à Julien Comte, Président de Makidoo.

Julien Comte

02/09/2021

Et si on découvrait une entreprise de la communauté sous un angle nouveau ? Mettons de côté les « metrics » pour se concentrer davantage sur l’humain et la raison d’être. Cette rubrique, on l’a baptisée « Madeleine de pro » en référence à la célèbre madeleine de Proust ! Pour l’écrivain, c’est une simple madeleine qui lui fait réactiver un souvenir fort en mémoire. De la même manière, on a supposé que chaque entrepreneur avait le souvenir d’un moment clé de son parcours. Une sorte de musique intérieure le ramenant, malgré les obstacles, à son identité entrepreneuriale. C’est cela qu’on a voulu découvrir et partager avec vous ! Pour cette première, la parole est donnée à Julien Comte, Président fondateur de MAKIDOO. 

VFT : Julien Bonjour. Tu as fondé Makidoo il y a 5 ans, une application « métier » de tournage vidéo guidé et de montage automatisé. Depuis, l’entreprise a connu des succès, des échecs aussi… en regardant dans le rétroviseur, c’est quoi ta constante, ta madeleine de pro ?

Julien Comte 

La peur… C’est étonnant comme réponse mais le sentiment de peur est présent dans mon histoire d’entrepreneur, même si je pense l’avoir apprivoisée aujourd’hui. Elle s’invite régulièrement et m’oblige à me réinventer, à trouver des solutions, à aller plus vite que les autres. Elle est mon adrénaline. 

Quand on invente quelque chose qui n’existait pas comme Makidoo il y a 5 ans, l’échec est omniprésent. Il faut constamment faire quelque chose pour le repousser. Moi, j’ai toujours été motivé par le fait de proposer des solutions afin de satisfaire une problématique partagée par un grand nombre de personnes. Dans le cas de Makidoo, c’est de pouvoir être autonome dans sa production de vidéo d’entreprise, sans compétences techniques liées au montage. Quand on y parvient, c’est extrêmement satisfaisant. On pourrait s’arrêter là, mais on peut difficilement se satisfaire de petites réussites, surtout dans une startup. C’est là toute la fébrilité du modèle … une réussite un jour peut conduire à l’échec le lendemain. La peur agit comme un garde-fou. Au lieu de me paralyser, elle me transcende.  En m’y confrontant, elle me libère et me rappelle que je chéris l’indépendance, l’innovation, que je suis un créatif dans l’âme. Je crois que si je n’avais pas peur, je serai confortablement installé dans le fauteuil du salariat et je n’inventerai rien du tout… En un sens, c’est ma madeleine à moi !   

VFT : Merci Julien. 

 

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