Startuper à vie : la culture de l’innovation durable

En Vendée, où l’industrie et l’économie traditionnelle structurent le territoire depuis des décennies, certains entrepreneurs montrent que la création de startups n’est pas un feu de paille. Créer, rebondir, innover… c’est un véritable mode de vie, un état d’esprit durable qui complète et enrichit l’économie locale. Cette culture entrepreneuriale transforme le risque en moteur de long terme et prouve que l’innovation peut s’intégrer harmonieusement aux savoir-faire historiques.

Chaque projet, un tremplin

Alexandre Launay, après Stampyt, fonde Brijyt. David Grelaud transforme son expérience Ideolys en Carbone.io, tandis que Gabrielle Rodier passe de Switch Up à Sublo, à Nantes. Ces trajectoires racontent moins des succès ponctuels que la capacité à apprendre, expérimenter et se réinventer. Chaque projet devient un tremplin, chaque échec une occasion de progresser. La « startup life » n’est pas fragile : elle se construit, se renouvelle et s’inscrit dans la durée, preuve qu’on peut vivre de manière durable en explorant plusieurs projets successifs.

Deux voies, même exigence de durabilité

Après plusieurs tentatives, Sébastien Vray, cofondateur de Ezio, montre qu’il faut parfois multiplier les essais pour trouver la formule gagnante. Une fois la voie identifiée, le projet peut croître et durer, tout comme une entreprise industrielle traditionnelle. L’entrepreneuriat innovant ne se pose pas en alternative à l’économie historique : il la complète. Agilité, créativité et capacité à se réinventer deviennent des leviers pour renforcer le tissu économique local et construire des projets pérennes. En Vendée comme ailleurs, créer une startup n’est pas un pari risqué mais un engagement sur le long terme : l’esprit entrepreneurial y est vivant, crédible et reproductible, capable de se déployer sur toute une carrière