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VKARD ré-enchante l’expérience du networking 

VKARD

10/06/2024

Il fait un carton avec ses cartes de visite connectées et sans contact… Rencontre avec Thibaut Oger, le co-fondateur de Vkard, la plus vendéenne des start-up parisiennes de la communauté French Tech Vendée !

La French Tech Vendée (FTV) : Bonjour Thibaut et merci de prendre le temps d’échanger avec nous. Ici, nous aimons découvrir les belles histoires derrière les startups de la communauté. Notre côté terroir sans doute… Quel a été le déclic qui t’a conduit à lancer Vkard ?

Thibaut Oger : Je suis originaire de Vendée, mais j’ai fait mes études et je vis à Paris. En tant qu’étudiant en informatique à Epitech, j’avais un ami plus âgé, mon « vieux » copain comme je l’appelais. À l’époque, je lui avais confié mes doutes sur le fait de devenir salarié. Je me souviens encore de son conseil : « Si tu veux te lancer, fais-le tôt… très tôt même ! » Sa remarque m’a marquée au point de commencer dès le lendemain ! J'avais appris la programmation et m'intéressais aux sites internet. J'ai donc commencé par proposer des sites web à tous les commerces de la rue de mon école. C'était il y a douze ans !

En sortant d’Epitech, il fallait faire un stage. J’ai choisi de m’auto-employer en créant une agence de conseils Tech. Nous faisions du développement de sites web, du référencement et tout ce qui touche au digital avec un axe technique. Parallèlement, j’ai rapidement cherché une autre activité, un « back up » en cas de pépins. Il faut savoir que je suis un vrai geek, j’adore réparer les ordinateurs, les macs principalement que je connais par cœur. J’ai donc crée « Super Mac » avec mon frère. Moins d’un an après, nous étions les mieux noté de Paris sur notre créneau ! Puis, nous avons revendu l’entreprise il y a deux ans et demi.

C’est l’étape juste avant Vkard, correct ?

T.O : Absolument ! Un jour, en rendez-vous, un client pose fièrement sa carte de visite sur la table. De mon côté, je me demande où sont les miennes avant de réaliser qu’elles n'étaient plus à jour. L’adresse du siège et le logo avaient changé. Je me suis dit qu’il fallait résoudre ce problème ! Comme à chaque fois que je rencontre un problème, j’ai tendance à vouloir créer une entreprise. Nous avons donc investi quelques milliers d’euros pour développer les prémices de Vkard, que j’ai d’abord présentées aux clients de l’agence. Un client en médecine esthétique, pour qui l’échange de cartes avec les nouveaux patients était crucial, a trouvé l’idée géniale si bien qu'il a équipé tous ses collaborateurs (50 personnes) d’un coup ! À partir de là, nous avons décidé de développer une véritable solution informatique. Avec mon frère et un troisième associé, on a investi en fonds propres dans des machines pour lancer Vkard en juin 2021. Au départ, tout était géré par l’agence, puis nous avons séparé les activités pour créer la société en 2022.

C’est le moment de "pitcher" ta solution à nos lecteurs ?

T.O : Vkard propose aux entreprises une expérience de networking plus efficace grâce à une solution de cartes de visite digitales. Elles permettent de partager quasi instantanément leurs coordonnées et de récupérer celles de leurs interlocuteurs, le tout intégré à leur CRM. Ce qu'il faut comprendre, c'est que le support physique n’est pas obligatoire. On peut très bien avoir un profil en ligne accessible depuis l’application. La carte physique est avant tout un atout marketing, garantissant l’effet « wahou ». Il est plaisant de badger quelque chose sur le téléphone de quelqu’un. Une puce sans contact à l’intérieur, comme celle d’une carte bleue, permet au téléphone de réagir et d’afficher votre profil. Nous ne vendons pas simplement des cartes ; notre valeur réside dans le développement logiciel, la sécurité et les évolutions de la plateforme SAAS.

Quelle est la place de la Vendée dans le business de Vkard ?

T.O : Mon frère avait le projet de quitter Paris et comme la production des cartes prenait de plus en plus de place, il semblait logique qu’il prenne cette responsabilité et la développe sur notre territoire d’origine. Entre le prix du mètre carré à Paris et celui de Mouzeuil Saint-Martin en Sud Vendée, le choix a été rapide ! Depuis, nous avons refait un atelier à neuf et équipé avec toutes les machines nécessaires.

Un mot sur l’avenir ?

T.O : Malgré la digitalisation croissante, je constate que les gens restent fans du support physique ! Les clients adorent recevoir leur Vkard nominative, imprimée avec leur logo et un joli design. Et quand on n'a plus de batterie sur son portable en rendez-vous, le support physique conserve son intérêt. Cela pourrait changer avec des batteries plus durables, mais comme je l’ai dit, si la carte est un gimmick plaisant, notre proposition de valeur va bien au-delà. En deux ans d’existence, Vkard a déjà séduit plus de 12 000 clients, du plombier aux grands comptes de 1400 collaborateurs. Et c’est notre plus belle récompense !