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Madeleine de pro : Henriette Hippomène fondatrice de Lonaeh

Henriette Hippomène

02/08/2023

Et si l'on découvrait une entreprise de la communauté sous un angle nouveau ? Mettons de côté les « metrics » pour se concentrer davantage sur l’humain et la raison d’être. Cette rubrique, on l’a baptisée « Madeleine de pro » en référence à la célèbre madeleine de Proust ! Pour l’écrivain, c’est une simple madeleine qui lui fait réactiver un souvenir fort en mémoire. De la même manière, on a supposé que chaque entrepreneur avait le souvenir d’un moment clé de son parcours. Une sorte de musique intérieure qui le ramène toujours, malgré les obstacles, à son identité entrepreneuriale.

Cette semaine, c'est Henriette Hippomène, la fondatrice de Lonaeh qui nous parle de son parcours. Une nature passionnée et sincère qui a su imposer son style dans le paysage innovant vendéen. 

La French Tech Vendée : Depuis presque 5 ans, tu proposes une gamme de matériaux et mobiliers éco-responsables design avec ta marque Lonaeh… Comment es-tu venue à la transformation des matières plastiques ? 

Henriette Hippomène : Comme pas mal de créateurs, j’ai enchainé les statuts (salariée, indépendante…) avant d’embrasser une carrière d’entrepreneure. Après analyse, cette somme d’expériences diverses revêt un fil conducteur qui se déroule depuis l’enfance pratiquement.  J’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont laissée essayer un tas de chose. J’ai toujours testé, fait des expériences : de la chimie à l’agriculture en passant par l’écriture même… on ne m’a jamais bridée ! J’étais curieuse et encouragée. J’aimais apprendre et savoir comment les choses étaient faites. C’est plus tard que j’ai découvert que mes centres intérêts convergeaient vers le métier d’ingénieur. Si le philosophe parle du pourquoi, l’ingénieur va chercher le comment, j’ai donc appris à apprendre avec toujours l’idée d’aider les autres. Gérer la complexité et rendre les choses plus simple me passionne tout simplement. Avec Lonaeh, on lutte contre la pollution sonore, électromagnétique et visuelle dans les lieux de vies avec du mobilier éco-conçu pour le confort de l’utilisateur. Je me sens bien dans cette mission, c’est ma place ! 

FTV : Tout n’est pas rose dans l’aventure entrepreneuriale, comment fais-tu face à l’adversité ?  

H.P : Quand on porte un projet, il faut s’attendre à ce qu’il soit remis en question. Il y aura toujours des gens qui n’y croiront pas et ça, je peux le comprendre ! Nous n’avons pas tous la même façon d’aborder les problématiques ni les mêmes centres d’intérêt. Ça n’a pas toujours été le cas mais, aujourd’hui, j’ai suffisamment confiance pour chercher le positif et trouver ce que la critique peut m’apporter. A 99% du temps, les personnes véritablement méchantes n’existent pas. Je reconnais d’ailleurs que la critique m’a permis d’affiner mon offre et je ne serais pas là où j’en suis si je n’avais pas été chahutée par certaines rencontres. 

FTV : Tu as récemment rejoint le board de la French Tech Vendée. Qu’est ce qui te motive dans cette aventure ? 

H.P : Je suis convaincue qu’on rejoint une entreprise ou un collectif pour une personne. Certes, on embauche une compétence mais c’est bien quelqu’un qui va amener quelque chose qu’on intègre à une équipe. Tout ça pour dire : j’ai rejoint la communauté pour le projet et l’enthousiasme de Mikael, notre Délégué Général. Le fait qu’il veuille renforcer le lien avec les industriels aussi me "parle" beaucoup. Je suis officiellement en pleine transition numérique. J’ai beaucoup avancé dans mon projet sur la partie « Fab » mais pour aller plus loin, j’ai besoin de la Tech. C’est ce lien là que j’ai envie de travailler particulièrement en tant que membre du bord. Plus largement, réussir à faire en sorte que la French Tech Vendée soit suffisamment visible pour qu’un industriel vendéen ayant besoin d’outil pour performer trouve au sein de la communauté LA pépite qui pourra l’aider.