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REX Codes Rousseau : Un membre Vendée French Tech au CES de LAS VEGAS !

Codes Rousseau au CES

10/02/2022

Début janvier, l’acteur historique français de la formation au permis a pris la direction des US pour assister au plus grand salon consacré à l'innovation technologique grand public : Le CES de Las Vegas. Un voyage bouclé en quelques semaines à peine, piloté par la dynamique French Tech ! 

La puissance du réseau

C’est un entrefilet mentionnant le show dans la newsletter de décembre qui a poussé le Président de Codes Rousseau à entrer en contact avec Mikael Vincent, notre Délégué Général. Ce dernier a aussitôt mobilisé son réseau pour organiser l’intégration du vendéen à la délégation portée par Angers French Tech.

Un bel exemple de coopération régionale et l’occasion pour l’entreprise d’opérer une veille technologique qualifiée, de prendre des contacts et d’imaginer les cas d’usages liés aux apprentissages des mobilités du futur.

 

Vendée French Tech : Votre participation au CES a été un peu « chahutée ». Il a fallu s’organiser vite et bien dans un contexte sanitaire incertain. Un mot sur votre état d’esprit au départ ? 

Olivier Fretay, Directeur Général Adjoint de Codes Rousseau : Effectivement, ce CES* 2022 a été une aventure dans tous les sens du terme.  Nous étions suspendus aux annonces gouvernementales s’agissant de l’évolution de la situation COVID aux US. 

A j-15, nous n’étions toujours pas sûrs à 100% du maintien de l’événement. D’ailleurs, beaucoup d’annulations ont été annoncées parmi les plus « gros » visiteurs historiques du salon. Heureusement, nous avons été très bien accompagnés par la délégation qui nous a permis d’optimiser le déplacement sans avoir à s’occuper de la dimension logistique. Avec le recul, je suis convaincu que la qualité du séjour doit beaucoup au travail réalisé en amont par la French Tech.   

VFT : Le CES était une première pour Codes Rousseau, quelles étaient vos attentes ?  

O.F : Très clairement, nous sommes venus au CES dans l’idée d’y faire de la veille technologique. L’IA et la VR sont deux pistes de développement importantes dans notre métier. Prendre la mesure de la maturité de ces technos et des possibilités d’industrialisation dans certains process était l’un de nos objectifs affichés ! Le CES, c’est surtout l’occasion d’ouvrir son esprit à d’autres secteurs d’activité, de découvrir d’autres bonnes pratiques et réfléchir à des transferts de cas d’usages vers nos domaines d’application. C’est très stimulant pour la culture générale !

Compte tenu du contexte, la fréquentation était exceptionnellement faible pour un CES. Nous avons pu privilégier les contacts de qualité et entrer en relation avec des acteurs qui n’auraient peut-être pas été aussi facile d’accès en temps normal. Que ce soit avec les entreprises françaises ou étrangères présentes, les échanges étaient particulièrement fluides et spontanés. 

VFT : Des exemples d’innovations marquantes à partager avec nous ? 

O.F : D’abord, il faut savoir que Codes Rousseau utilise déjà la voix de synthèse dans ses supports de formation. Plus besoin de passer par l’enregistrement avec une voix humaine !  Le « text to speech » permet de créer et de modifier plus rapidement certains contenus qui évoluent au grès des réglementations. Dans cette lignée, nous avons été bluffés par des avatars en images de synthèse d’une réalité époustouflante. On a beau savoir que ce sont des présentateurs virtuels, j’étais loin d’imaginer la possibilité d’incarner une apparence si « humaine ». On peut tout à fait envisager d’intégrer un jour des instructeurs humanoïdes dans nos contenus pédagogiques. 

A cet égard, j’ai été marqué par le fameux robot AMECA. Grâce à l’IA, ce dernier est capable de reproduire les expressions du visage humain et de faire des mouvements musculaires de base assez naturels. 

 

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Enfin, pour revenir à la mobilité, le drone taxi a eu notre préférence évidemment ! Une innovation qui aura un impact d’ici quelques années sur l’apprentissage de nos modes de déplacements. Codes Rousseau a du travail d’adaptation inspirant pour les 30 prochaines années à venir ! 

VFT : L’entreprise a fêté ses 85 ans, une belle longévité qui demande de l’adaptation continue …   

O.F : Effectivement, les usages d’hier ne sont pas les même qu’aujourd’hui. Bien évidemment que Codes Rousseau a fait évoluer son positionnement en 85 ans ! Nous sommes désormais un acteur de la formation au permis voiture, moto mais aussi aux mobilités douces comme le vélo ou la trottinette… notre crédo c’est le partage de la route ! Comment anticiper les nouvelles possibilités et contraintes dans toutes les formes de mobilités actuelles.  

La voiture autonome par exemple aura un impact sur l’apprentissage d’ici quelques années. Ne plus à interagir avec le véhicule est encore loin à mon avis, mais le conducteur devra être formé aux nouvelles contraintes des aides à la conduite. Comment les activer, les désactiver ? Comment comprendre les réactions du véhicule ? Des sujets dont les pouvoirs publics vont s’emparer un jour ou l’autre car le grand public devra être apte à gérer ces nouveaux outils. 

VFT : Codes rousseau n’est pas une start-up mais elle a sa place au sein de la french tech. Quels sont vos axes de d’innovation pour les prochaines années ? 

O.F : L’innovation se concentre sur l’optimisation de nos méthodes pédagogiques. Nous nous intéressons notamment à l’IA pour enrichir les contenus, offrir des expériences utilisateurs différentes. Nous développons des méthodes pour inculquer les connaissances de façon plus dynamique, plus interactive. Par exemple, nous sommes aujourd’hui capables d’adapter les supports en fonction du résultat des stagiaires. L’IA peut « pousser » du contenu pertinent en fonction de leurs compétences/connaissances et les orienter sur des supports pour comprendre des notions où ils sont plus faibles.

VFT : Un dernier mot sur le CES ? Quelles suites envisagées ? 

O.F : Nous avons engagé des relations avec quatre entreprises rencontrées sur place. Nous avons depuis organisé des rendez-vous réguliers et travaillons ensemble sur le développement de solutions à intégrer dans nos contenus. Le CES est un accélérateur de business assurément ! Il permet de concentrer sur quelques jours des rencontres que l’on pourrait mettre deux ou trois ans à faire autrement. Pour cette raison, le CES a été une première expérience mais certainement pas la dernière pour Codes Rousseau ! Merci la French Tech pour cette belle opportunité !  

 

* CES pour Consumer Electronics Show